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L’avocat et l’Ordre

Ecouter, concilier et trancher.

Par son action, le bâtonnier peut contribuer à résoudre efficacement et rapidement les difficultés quotidiennes des avocats afin qu’ils puissent se concentrer sur leurs clients et dossiers. Je privilégierai toujours l’écoute et la résolution négociée des difficultés mais n’hésiterai pas, en cas de blocage persistant, à trancher. Telle est la responsabilité première du bâtonnier.

Le respect rigoureux de notre déontologie et de nos règles professionnelles.

Notre intégrité c’est notre spécificité. C’est parce que nos clients savent que nous sommes soumis à des règles déontologiques strictes qu’ils nous font confiance. L’avocat qui s’affranchit des règles que nous nous sommes imposées porte atteinte au bon fonctionnement de la profession, ébranle la confiance du justiciable, cause préjudice à ses confrères. Dans les cas les plus graves, il met en péril le principe d’autorégulation de notre profession. Je serai particulièrement attentif au rôle du bâtonnier à cet égard et agirai en conséquence.

La protection des plus vulnérables.

Le bâtonnier a vocation à se préoccuper et à protéger les confrères les plus vulnérables. Je n’accepterai pas que les plus jeunes soient victimes de quelque forme de harcèlement ou autre comportement inapproprié, par qui que ce soit. Selon une longue tradition qui fait honneur au barreau, je maintiendrai et renforcerai si nécessaire les mesures mises en œuvre afin d’accompagner les confrères confrontés aux accidents de la vie.

Les services de l’Ordre.

Traditionnellement l’Ordre a toujours eu à cœur de proposer aux avocats, plus particulièrement aux avocats travaillant seuls ou en petites structures, un certain nombre de services en appui de leurs activités professionnelles (bibliothèque, centre des nouvelles technologies, …).

Ces dernières années, cette offre de services a été étendue et renforcée afin d’intégrer les nouveaux développements technologiques (Incuebrux, Maison de l’avocat, refondation de l’Intranet, …). Je poursuivrai les efforts en ce sens en prenant les initiatives nécessaires afin de réduire la fracture numérique (entre les générations, entre les structures, …). La Maison de l’avocat jouera à cet égard un rôle central.

Au-delà des efforts de sensibilisation au sens strict, j’entends renforcer les mesures (plateformes électroniques, applications, tutoriaux, …) afin d’assister les avocats à se conformer à leurs nouvelles obligations réglementaires imposés par le législateur belge ou européen (TVA, obligations en matière de lutte contre le blanchiment, mesures protectrices du consommateur, …).

Des sources de revenus alternatives.

Si tel n’a pas toujours été le cas , les revenus de l’Ordre proviennent depuis quelques années quasi exclusivement des cotisations. Il me paraît impératif qu’on ne se résigne pas à cet état de fait. Je souhaite poursuivre la recherche de sources de financement alternatives susceptibles de permettre à l’Ordre de financer des projets d’envergure au bénéfice de l’ensemble des avocats ou de catégories spécifiques. Le projet étudié par le conseil de l’Ordre de créer un CARPA sur le modèle parisien – c’est-à-dire un CARPA géré directement par les Ordres et non plus par les banques – paraît prometteur. L’examen de la faisabilité de celui doit être poursuivi. S’il est concluant, il devra être mis en œuvre.

La place du barreau de Bruxelles en Europe.

Capitale de l’Europe comptant 487 avocats inscrits à la liste E, notre barreau a une carte formidable à jouer comme centre d’excellence en droit européen. La réputation de son Institut de droits de l’homme du Barreau de Bruxelles dépasse les frontières. Servons-nous de ces atouts pour davantage impliquer nos confrères européens dans nos réflexions, débats et projets et, ensemble, peser sur les grandes orientations de notre projet qui désormais se décident, que cela nous plaise ou non, au niveau européen.