L’accès des plus démunis à l’aide juridique gratuite de première et deuxième ligne est une préoccupation essentielle.

Les mesures prises dans l’urgence par le bureau d’aide juridique dans le cadre du confinement ont permis de poursuivre le travail des consultations de première ligne, à distance, et ainsi maintenir l’accompagnement des justiciables.

La reprise des permanences (sur rendez-vous) dans les bureaux du BAJ, détaillée lors de l’assemblée générale du BAJ de ce jour, est une excellente nouvelle pour les catégories de justiciables pour lesquels un tel procédé était moins facile.

Le travail des équipes du BAJ et de la CAJ ainsi que l’investissement des avocats volontaires (permanences téléphoniques) et des chefs de colonne (permanences physiques) dans des circonstances très difficiles force le respect.

Il peut être espéré que la question des désignations, complexifiées par l’accès difficile aux documents probants, pourra être clarifiée rapidement, grâce au textes législatifs en voie d’être publiés.

Ceci permettra, je l’espère, de faciliter le travail des avocats de deuxième ligne. Ceux-ci doivent pouvoir se concentrer sur l’assistance aux justiciables. Leur charge administrative doit être réduite au maximum.

Gageons également que l’important projet visant à doter le BAJ de nouveau logiciels de gestion contribuera à une véritable simplification de ce travail administratif.

Emmanuel Plasschaert | Candidat au dauphinat 2020